Un début du mois de mars à Toronto

Et là, tu crois que ça se réchauffe, parce que tu arrives à mettre des chaussures normales, parce que t’as trop chaud avec ton manteau et ton pull, parce que c’est le mois de mars bon dieu ! En fait non, le thermomètre affiche toujours -5, c’est juste que ton corps s’est gentiment adapté à la température, et que tu commences à te créer une peau de phoque (non sans blagues j’ai marché ce matin jusqu’à la gallery, soit environ 3/4h, avec juste un pull tellement j’avais trop chaud)

Bon sinon, pour les nouvelles, j’ai déménagé ! Je suis maintenant dans un quartier beaucoup plus fashion que le précédent, avec plein de petites boutiques, cafés, bars, et salles de yoga (oui parce que ici si tu te trimballes pas avec ton tapis de sol dans ton sac-à-dos c’est que tu n’es pas « in ».

Ma coloc’ est quand même bien moins sympa que la précédente, mais je crois que je vais pouvoir la supporter pendant 3 mois (incroyable qu'elle ne se rende pas compte de la chance qu'elle a de vivre avec moi)

J'ai aussi une autre colocataire :

Ma passion pour les instruments de musique me poursuit, puisque je me suis retrouvée un peu par hasard dans une conférence sur les percussions japonaises, pendant laquelle j’ai découvert le son le plus étonnant que j’ai jamais entendu, provenant d’un instrument créé par un compositeur de la 2è moitié XX, avec des pierres volcaniques de son jardin !!! (2è photo)

Dommage que je ne puisse mettre de son sur le blog, car j’ai été tellement émue que je suis allée au concert qui avait lieu le lendemain dans une magnifique salle de concert qui sert au conservatoire royal de Toronto (et j’ai embarqué ma voisine fraichement rencontrée dans l’aventure, d’ailleurs, on a dit qu’on serait copines de concert). Et devinez quoi, il y avait exposé dans cette salle de concert des instruments italiens et allemands du 18è siècle, trop beaux !

Enfin, il s’organise tous les 1ers jeudis du mois un événement dans les murs de la gallery, nous avons eu droit cette fois ci à un concert de Patti Smith… Une conception du musée qui change radicalement du formalisme qui règne habituellement ici, avec des espaces pour boire et manger, pour dessiner (un modèle nu pose tranquille devant tout le monde !), et aussi pour apprendre plein de choses et avoir l’air branchouille.

Voici le hall du musée, déjà noir de monde, et ensuite un endroit particulièrement beau où je me réfugie régulièrement… (le jour c’est encore plus beau)

Pour finir sur une note moins positive, je pense que je peux définitivement dire que mon stage n’est pas vraiment le stage de mes rêves… ma maître de stage est constamment stressée dès que je fais un truc, c’est limite si elle sursaute pas quand je pose un pied par terre, et personne ne rigole parmi les gens qui travaillent ici, situation particulièrement difficile à vivre pour moi (ceux qui ont déjà failli perdre l’audition à cause de mon rire comprendront). Enfin, on peut pas tout avoir, et je crois qu’il va me falloir prendre mon mal en patience. C’est mon épreuve de carême :-)

Des bisous, et à très vite.

Comments

[Aurore]

Oh pauvre Dali, je t'entend quand même rigoler d'ici, et ton rire me manque, je me sens moins seule quand on rigole ensemble avec nos rires assourdissants!!!

[Diane R-P]

C'est quoi le nom de l'instrument :o? Courage au stage!

[sarah_thiebault]

t'aurais pu mettre une photo du nu qui posait !!!!!!!!